Homéopathie
L'homéopathie est une médecine alternative, basée sur deux principes, le similia similibus curentur (le pareil soigne le pareil), croyance qu'une substance causant des symptômes peut aussi les soigner, et la croyance que la dilution augmente l'efficacité d'un remède. Ces deux principes s'opposent à la fois à la médecine classique et au bon sens. L'homéopathie fut inventée à la fin du XVIIIième siècle par Samuel Hahnemann, un médecin allemand.
Dilution et mémoire de l'eau
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Les homéopathes préparent leurs remèdes par le biais de dilutions successives ritualisées. On commence par sélectionner le principe actif : belladone et autres herbes toxiques, fèces de patients atteints de gonorrhée, et plus récemment, même de l'eau. Il est ensuite dilué, en général par cent par reprises successives. Le solvant est en général un mélange 40% alcool, 60% eau censé être un conservateur. Les liquides homéopathiques sont donc généralement de l'alcool à 40°, c'est à dire aussi alcoolisés que la Vodka ou le Rhum. L'agréable sensation qu'on a en en prenant vient de l'alcool, pas de l'effet du principe actif.
Chaque étape de la dilution revient à mettre une cuillère à thé de produit dans une canette de solvant, bien qu'en pratique on utilise des plus petite quantités de même rapport. Après quoi, on secoue, ou on cogne le récipient contre du bois une dizaine de fois (succussion réalisée pour "potentiser" le remède).
Problèmes des concepts
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Le concept de similia similibus curentur n'est étayé par aucun fait, ne présente aucune explication rationnelle de pourquoi le pareil guérirait le pareil, et Hahnemann le postule comme ça, sans la moindre justification.
Hahnemann avait inventé l'homéopathie dans un contexte où la matière n'était pas encore reconnue comme composée d'atomes, et pouvait donc supposer qu'à toute dilution, il resterait du principe actif. Or, aujourd'hui, la structure atomique de la matière n'est un secret pour personne ; et nous savons également qu'à partir d'une certaine dilution, certaines solutions filles ne contienne plus de principe actif. Par exemple prenons un principe actif organique de grande taille, de masse molaire de (Mpa) 300g/mol, on suppose une solution mère ayant une concentration massique de (T1) 1g/100ml, et on procède à des dilutions successives au centième.
La concentration (molaire) de la solution après n dilutions est donnée par la fonction lorsque l'on considère que l'on conserve à chaque étape toute la solution. Toutefois dès que la concentration devient très faible (moins d'une molécule soit moins de par unité de volume), une unité de volume peut statistiquement ne pas contenir de principe actif.
Or la majorité des remèdes homéopathiques sont dilués 30 fois, soit légèrement moins de molécules pour 100ml de solutions. Ce qui revient à dire qu'il y a statistiquement une molécule de principe actif pour litres de solution. (remarque : à la 11ième dilution, il y a déjà 4 solutions sur 5 qui ne contiennent plus de principe actif)
Les praticiens d'aujourd'hui soutiennent souvent qu'il y a une mémoire de l'eau qui expliquerait selon eux la conservation des propriétés ; ils soutiennent également, de manière assez incohérente, que leurs remèdes sont de plus sans danger car uniquement composés d'eau.
En appliquant les concepts de l'homéopathie, l'eau du robinet, présentant de très nombreuses substances nocives en très faible quantités, serait sans doute l'une des substances les plus dangereuses au monde.
Preuves
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Les vaccinations sont parfois utilisé par les défenseurs de l'homéopathie comme preuves du principe du pareil soigne le pareil, mais c'est tout à fait différent : une vaccination est faite en utilisant le cause de la maladie, et indique un mode d'action expliquant son efficacité (apparition d'anticorps plus rapide lors des attaques), mais le traitement homéopathique n'utilise que des produits qui (selon les homéopathes) produisent les mêmes symptômes, sans présenter d'explication rationnelle de pourquoi ça marcherait.
Reconnaissance officielle
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L'homéopathie et la Food and Drug Administration
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Le 1938 Food, Drug, and Cosmetic Act établi la régulation des médicaments aux USA. L'homéopathe Sen. Royal Copeland y a rédigé une clause spécifique spécifiant que les remèdes homéopathiques sont des médicaments, et seront régulés par la FDA en tant que tels, mais avec beaucoup de particularités. Les homéopathes n'ont notamment pas à postuler pour une autorisation de nouveau médicament à la FDA. Ils n'ont pas à donner d'information concernant la sécurité et l'efficacité des médicaments. Il n'ont pas à faire de tests.